Sooke – Victoria, 48 km
Same trail as we did on June 24th: part paved road, part gravel; in the city of Victoria we biked on the streets; a little hilly but nothing like when we arrived into Sooke.
Fun schooling around the world
Sooke – Victoria, 48 km
Same trail as we did on June 24th: part paved road, part gravel; in the city of Victoria we biked on the streets; a little hilly but nothing like when we arrived into Sooke.
Allez hop sur le vélo pour une expédition de 50 km aujourd’hui. À chaque fois que l’on mentionne à quelqu’un notre plan de nous rendre à Sooke à partir de Victoria avec les enfants à vélo, la réaction est la même: “Oh Sooke… that’s far!”. Pourtant, 50 km me semble faisable surtout que c’est sur une piste cyclable, ancien chemin de fer, isolée du traffic et des voitures. On part et franchement, le premier 40 km s’accomplit avec facilité. C’est joli et agréable. On prend même le temps de faire un saut dans un lac que l’on croise sur le long de notre chemin. Faut dire que depuis notre arrivée, il fait 28C tous les jours alors, l’envie de me baigner est plus forte que celle de rouler, je dois avouer. J’appelle notre prochaine hôte pour l’avertir qu’il nous reste que 10 km, on devrait être chez lui dans moins d’une heure…
C’est là que j’ai compris les commentaires de gens face à notre périple. Et monte et descend et monte et descend, les côtes se suivent et ne se ressemblent pas. Le problème est surtout que ce bout de la piste n’est plus pavée. Elle est en gravier. Les roues du vélo de Matei ne cessent de déraper. On choisit donc de descendre de nos vélos de route pour les pousser en haut et en bas des pentes. Ce qui rend la fin du trajet interminable et essoufflant. En plus que même les enfants ont des sacoches sur leur vélo. Sur une surface plane, ça ne faisait pas grande différence, mais sur un chemin côteux, ça freine pas mal les élans. On arrive à destination deux heures plus tard!
On est accueilli par un officier en chef de la marine assez robuste, bien tatoué avec une moustache imposante et sa femme qui est aussi militaire. Ils nous font une présentation de leur collection de crânes d’animaux en nous expliquant les divers panaches, des bois d’orignal, de cerf, de wapiti. Je ne savais si je devais trouver cela éducatif ou mortifiant… En tout cas, c’était du moindre que l’on puisse dire, une expérience très différente à notre vie citadine. Dans ses temps libres, il est chasseur aguerri. Ils ont 3 chiens et des poules. Ils nous dit que l’on peut installer notre tente sur leur terrain.
C’est le 24 juin, alors, ils nous ont préparé des spécialités québécoises pour souligner notre fête nationale: une superbe tourtière digne d’une boulangerie artisanale décorée d’une fleur de lys, au porc et wapiti qu’il a lui même chassé, un pudding chômeur fait avec du sirop d’érable, de la crème glacée maison à la fraise, et comme il savait que j’étais végétarienne, une omelette au fromage et champignon fait avec les œufs frais de leur volaille. Encore une fois, nous sommes absolument impressionnés par cette hospitalité. Je ne m’attendais pas à célébrer de façon aussi traditionnelle de l’autre bout du pays. Bonne St-Jean!
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