Mosquito Creek Campground – Lake Louise Campground, 30km
Rolling hills and beautiful ride into Lake Louise. “Icefields Parkway” = done ✅ !!
Fun schooling around the world
Mosquito Creek Campground – Lake Louise Campground, 30km
Rolling hills and beautiful ride into Lake Louise. “Icefields Parkway” = done ✅ !!
Waterfowl Lakes Campground – Mosquito Creek Campground, 34km
The most challenging section of the trip so far. We started with a gradual climb toward Bow Pass that lasted for about 20km of which the last 7km were quite steep (I’m approximating 6-7% grade). From the highest point of the pass (2080m) to Mosquito Creek the road was truly spectacular and an easy ride. After the Bow Pass climb, everything else seemed easy! 🙂
Rampart Creek Campground – Waterfowl Lakes Campground, 35km
Mostly rolling hills but a nice uphill of a few km awaited us after the Saskatchewan River Crossing. Then, a spectacular descent to the Waterfowl Lakes area rewarded us with beautiful views to finish off the day.
On se lève le matin après une si bonne nuit de sommeil dans un vrai lit douillet. C’est incroyable combien on peut apprécier une bonne douche et un bon matelas après plusieurs jours de camping rustique.
On prend un bon déjeuner et on est prêt à partir sauf qu’on réalise que quelqu’un a volé notre poêle à camping. Déjà que je m’inquiètais du 8 jours sans épicerie et sans cellulaire, maintenant, on ne sait pas trop comment s’en sortir vu que toute la nourriture qu’on amène est de la nourriture qui nécessite un poêle à camping.
On panique jusqu’à peu près 3:00pm. On raconte l’histoire à la serveuse du resto de l’hotel qui se demandait pourquoi nous n’étions pas déjà partis pour notre expedition. Elle nous prend en pitié et nous donne discrètement 4 contenants pour se faire des réserves au buffet. C’est la première fois qu’on se prend un “doggy bag” à un buffet. Pas mal rentable.
On part à 3:30 de l’hotel. Je suis nerveuse de partir si tard pour un trajet de 40km avant le prochain camping. J’espère ne pas arriver à la tombée de la nuit. Malgré le fait qu’il fait quand-même clair jusqu’à 11:00pm ici.
On commence la route, un pente descendante, ça fait du bien… en fait, c’est une pente qui dure 40km. Je n’ai jamais descendu en vélo pendant aussi longtemps. Woohoo, que c’est amusant! On oublie les soucis du matin. Les gens nous prennent en photo tout le long du parcours. Mes enfants font partie des attractions touristiques avec les ours et les wapitis. Plusieurs personnes s’arrêtent pour leur parler et leur demander leur âge. Ils sont impressionnés de voir de si jeunes enfants traverser les rocheuses sur leur propre vélo.
Arrivés au camp, on raconte notre histoire à nos nouveaux voisins de tente. Ils insistent à nous donner leur poêle pour le reste de notre trajet en nous demandant tout simplement de la leur renvoyer à la fin de notre séjour. Wow, encore une fois, des gens si généreux sur notre passage!
Columbia Icefield – Rampart Creek Campground, 40km
Mostly downhill for today, and quite steep too! The kids hands’ needed quite a few breaks from braking all the time. So we enjoyed the spectacular views along the way 🙂
Aujourd’hui, nous voilà arrivés à la journée que je craignais le plus. Pas que le kilométrage est si élevé, seulement un petit 26 km, mais c’est l’ascension jusqu’au glacier. La route des glaciers monte vers le Columbia Icefield à 2035m d’altitude! Une grosse grimpe est au menu du jour et en plus, ils annoncent de la pluie et du froid. Je savais que la chance ne pouvait pas durer éternellement et c’est à notre journée la plus exigeante physiquement que l’orage a décidé de s’annoncer. Pas une journée de froid ou de pluie jusqu’à date avant “la journée” la plus redoutable du chemin. Si on regarde la carte topographique, les grosses côtes qu’on a eu peine à monter jusqu’à présent, ce ne sont que de buttes, comparées à ce qui nous attend.
Heureusement, la madame du Kraft dinner hier nous offre de monter nos bagages au sommet et nous décidons d’y aller pour le complet luxe et confort après l’enfer en se réservant une chambre au seul hotel en haut du glacier “Glacier View Inn”. Juste le nom donne le ton pour le prix, mais le 300$ vaudrait bien la peine après 8 nuits de camping, une journée éprouvante et la météo qui ne coopère pas. On a fait des économies tout le long, mais ce soir, on se permet une bonne douche et un lit douillet.
Le premier 18 km de vélo se passe sans difficulté. Le soleil est au rendez-vous, mis à part quelques averses qui durent le temps de sortir notre manteau de pluie. Les paysages sont magnifiques. Mon mari amoureux des montagnes veut s’arrêter à chaque coup de pédale pour prendre des photos.
On arrive à la première vue sur le glacier, un super endroit pour faire un pique-nique. Les gens viennent nous voir à tour de rôle impressionnés par notre expédition avec de jeunes enfants. On est fier, tout se passe bien, mais je sais qu’on est rendu au point où ça commence à monter sans arrêt pour le dernier 8 km. Quelle chance qu’il fasse beau finalement.
On commence la montée. Au bout de quelques kilomètres, mon fils ne suit plus. Trop découragé par l’épreuve devant lui. Ma fille ne tarde pas à lancer l’éponge aussi. On se retrouve les 4 cyclistes à devenir des piétons à pousser leurs vélos comme boulet. Impossible de faire cela pendant 8 km. Ça va nous prendre un temps fou. Surtout qu’en plus, les enfants commencent la chanson de “je suis fatigué” et “j’ai mal aux jambes”. Vraiment, jusqu’à maintenant, ils ne s’étaient pas plaint. C’est peut-être de ma faute, je leur avais dit que les côtes seraient interminables pensant mieux les préparer. Au moins, il fait beau… “💥 Pow!” Grondement de tonnerre! La pluie battante soudaine, le vent se lève, ma fille arrive à peine à tenir son vélo. Pas possible de continuer la route, pas d’endroit pour s’abriter. On est vraiment pris!
Je mets mes enfants en premier plan pour faire signe aux voitures qui passent. En 5 min, 4 voitures différentes s’arrêtent. Un véhicule prend deux vélos, l’autre 2 autres, la famille aussi se sépare, un adulte et un enfant par voiture. Quelle gentillesse. Le temps de mettre les vélos dans les véhicules et prendre la route, la tempête s’était arrêtée. Je me sentais même gênée d’avoir accaparé 4 familles pour un 10 minutes de tempêtes. La temps change vraiment vite dans les glaciers, on l’a compris maintenant. Ils nous amènent quand-même à notre hotel qui n’était qu’à quelques pas.
L’hotel se trouve en haut du centre d’information touristique. Je ne suis jamais restée à un endroit avec une si belle vue. De la fenêtre de la chambre, le paysage est magnifique, mais c’est de la salle de bain que la vue est la plus impressionnante. Une double baie vitrée qui donne sur le glacier. C’est inspirant d’être sur le trône ici. “A poo with a view” aurait dû être le slogan pour cette chambre!
Jonas Campground – Columbia Icefield, 26km
First serious climb of the trip up to Sunwapta Pass (2035m).
Kerkeslin Campground – Jonas Campground, 43km
Wabasso Campground – Kerkeslin Campground, 20km
So it’s no internet, no phone, no groceries for the next 8 days. Not that we wanted to ditch you all. Just that yesterday we found out that the next part of this trip, cycling the icefield parkway, was a path without any phone connection and without any grocery shops, or any shops for that matter. Just self check-in campsites every 30km and a little restaurant every 50km. Which is a nice short break when you are driving the 240km or even just adults cycling 100 km a day… but when you naïvely decide to do this with your little kiddos on their own bikes and therefore will average 30km a day because it’s quite mountainous, that’s 8 days of food to drag and a day of panicking and rethinking your sanity. At least if there wasn’t all this wildlife around, it wouldn’t be so nerve wracking… so we hesitated a little but decided to go for it anyway. So here we go folks…
It’s incredible how you learn to reduce and reuse when you are on such a bicycle trip. Once I realized that I would have to feed my kiddos for the next 8 days, what I already thought was the minimum I had reduced our stuff to, all of a sudden had a whole new look. I was able to empty out a whole luggage of clothing that I shipped home in the mail so that we can make room for food. It’s pre-cooked pasta envelops and granola bars for the next stretch.
So we hopped on our bikes, saw a beautiful fox this time and started our journey on the Icefields Parkway. Someone advised us to take the more quiet road, the 93A to begin our journey. She was right, it was very quiet. So quiet that it was just us and the bears for the first 30 km. We saw a mama bear and her horrifyingly cute cub climb up a tree when they heard us cycle right beside them. And we saw two other bears at separate occasions along the way. I have to say, my heart was pounding the whole time and I was missing my mommy and her hard sound advice to stay put for once in safe LaSalle.
So we sang our lungs out, any bit of song we couldn’t remember the words too, we just sang it in our not very melodious voices. Apparently, it’s the best way to keep bears away, sing and talk loudly so that the bears hear that humans are coming so they stay away. We sounded so awful, i’m pretty sure no bear could bare to listen to our racket. In addition to running out of ideas of what to say, it is so hilly here so we also ran out of breath trying to sing while cycling up one hill after the next.
Luckily, our buddies from Montreal came to meet us for a little visit at kilometer 30 of the parkway. So we spent the next 3 hours visiting the beautiful Athabaska falls with them, having a BBQ at our campsite and chitchatting with them. Nice end to our first bike stretch in the Rockies!
The next day, we had to bike 43km to our next camping. And to be honest, the first 20 km were quite challenging, and I think our kids were missing BC with the smaller hills and the warm beds at the end of the journey thanks to WarmShower’s hosts. It’s uphills and camping for this whole bit. Not so easy to do that 40km now. Luckily, a group of Japanese cyclists saw us and took quite a liking to my children. They offered to take all of our baggages to our next campsite so we can attack the hills with a lot less weight. So nice of them! We often say “do not talk to strangers”, but in this journey, thank God for strangers, they have been life savers. So we trusted a group of strangers with all our life’s belongings, our tent, our food, all of clothes. They took them all in the caravan that was spotting them and off they went with all of our stuff!
Well, that was a huge break! At the 50km mark, we stopped at THE restaurant on the way. We had a nice warm meal. It cost a fortune but it was worth it. We were energized and our bikes were light so we pedaled with lots of energy to our next campsite.
Our bags were there waiting for us.
We were about to make our food on our little camping stove we carry, when a couple in a campervan just besides our site offered us baked beans and Kraft dinner. So it’s not gourmet, but hey, we were starving and tired from a big bike ride, so this kind offer was most welcome! Off to sleep in our tent for another night. It’s hot during the day, but it goes down to 3C at night and I am really happy we got warm sleeping bags and a nice tent for this trip. Thanks to all our family for the great tent, it’s really appreciated! Brrr!
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